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MEVLANA
ANNEE : 2003-2010
TECHNIQUES : Béton, pierre, céramiques, ...
LIEU : Boulevard batonnier Cholet
MAITRISE D’OUVRAGE : Association Culturelle Turque de Nantes
SUJET : Mosquée, Chef de Projet sur l’ensemble des phases, en collaboration avec P.Beillevaire dans le cadre de l’agence In Situ a.e.
SURFACE : 400m²
Dans le cadre de l’agence In Situ a.e.
Par sa vocation et les conditions économiques qui président à son élaboration, ce projet constitue un cas limite, qui illustre, de manière quasi expérimentale, ce que l’architecture implique de dialogue sur les usages, fonctionnels et symboliques. Chef de Projet, en collaboration avec P.Beillevaire dans le cadre de l’agence In Situ a.e.
La réalisation du centre cultuel et culturel de l’association culturelle turque de Nantes porte des enjeux politiques forts. Par sa vocation et les conditions économiques qui président à son élaboration, ce projet constitue un cas limite, qui illustre, de manière quasi expérimentale, ce que l’architecture implique de dialogue sur les usages, fonctionnels et symboliques (...)
Ce projet est exceptionnel sous plusieurs aspects. D’abord parce qu’il doit allier, sans les confondre, deux univers distincts : le profane et le sacré. Ensuite parce qu’il cristallise des enjeux politiques forts : place du culte musulman et modalités d’intégration d’une communauté dont le pays d’origine regarde à la fois vers le monde musulman et vers l’Europe (...)
Formellement les bâtiments sont résolument contemporains, ni copie traditionnels turcs, ni tentative de masquer la vocation du lieu. Un projet qui continue à s’élaborer à la construction Mais c’est dans la réalisation que le dialogue prend toute sa mesure. (...) Chaque réunion de chantier est ainsi devenue une étape de remise en cause et d’adaptation permanente du projet (...)
Dans un tel contexte, le passage en force n’est ni possible, ni souhaitable. Car les bâtiments portent autant des fonctionnalités que des représentations, des usages pratiques que des usages symboliques. L’appropriation de la forme finale par tous les acteurs en présence est indispensable, car constitutive en quelque sorte de l’équipement lui même, pour préserver sa vocation de lien culturel. Ici, les moyens, la méthode, ne font qu’un avec la fin. (...).